2902 - CORNOUAILLE

Amis de la SMLH : un engagement croissant à nos côtés

« La SMLH et ses sociétaires ont besoin de leurs "Amis". D'une part pour leurs compétences parfois rares, notamment chez les plus jeunes d'entre eux. Je pense aux soutiens vitaux qu'apportent de jeunes amis à des sections dans les domaines du numérique. 

 D'autre part, par cette force de rayonnement qu'ils peuvent offrir à notre association. Souvent encore actifs, ils sont des amplificateurs, des démultiplicateurs du rayonnement de l'action de nos sociétaires sur le terrain. Le fait pour eux de ne pas être décorés n'entache en rien leur capacité à faire aussi partager dans notre société les valeurs de solidarité, de transmission et d'honneur qui sont celles que promeut la SMLH.

 Leur engagement est souvent très impressionnant.»

 

 

LES AMIS DE CORNOUAILLE

Morgane CAMARET

 

"Attirée depuis mon plus jeune âge par le milieu marin, j'ai d'abord effectué une Préparation Militaire Marine à 16 ans, à la PMM Lieutenant de vaisseau LE HENAFF de Quimper, avant de m'engager en tant que guetteur via l’École de Maistrance.

Aujourd’hui affectée au CROSS Corsen, veiller et porter assistanceaux usagers de la mer est une mission qui me tient particulièrement à cœur. J'espère évoluer autant que possible dans l'institution afin d'y faire ma carrière professionnelle.

En parallèle de cet engagement , il m'a semblé important dem'investir dans le rôle de porte-drapeau auprès de la SMLH afin d'honorer la mémoire des personnes à qui nous devons notre liberté aujourd'hui. Être présente au cérémonies de commémoration a toujours été un devoir pour moi, c'est aujourd'hui un honneur de pouvoir représenter la section de Cornouaille."

 

Jean Claude CRANSAC

 

 

 

Jean Claude est devenu membre associé de par le décès de son épouse Bernadette qui fut notre vice présidente à la solidarité jusqu'en mars 2023

Né à Paris mais aveyronnais de vieille souche (1746 concernant les recherches généalogiques liées à ma branche).

J'ai effectué la majeure partie de ma carrière professionnelle dans un groupe de communication situé à Paris, au poste de directeur des relations publiques.

Étant issus d'une famille de fonctionnaires et rompu à la chose publique, j'ai orienté mes contacts vers les institutions et administrations de l'Etat, parfois au plus haut niveau.

En 1993, sur proposition du Ministre de l'industrie, j'ai été nommé chevalier dans l'Ordre National du Mérite (décret du 25 novembre).

J'ai aussitôt adhéré à l'Association Nationale des Membres de l'Ordre National du Mérite, et rattaché à la section Paris 17ème arrondissement lieu de mon domicile de l'époque.

2008, mon épouse prend sa retraite et nous décidons de nous installer dans le Finistère sur la commune de Plomodiern, à quelques encablures de son lieu de naissance : Pentrez commune de Saint-Nic.

Je prends contact avec la section Finistérienne et demande un transfert au siège Parisien de l'A.N.M.O.N.M.

2012, le Président de la section 29 étant à la recherche d'un nouveau secrétaire départemental me propose de présenter ma candidature à ce poste lors de leur prochaine A.G.

2013, le porte-drapeau du sud donne sa démission, faute de candidature, je me porte volontaire à ce poste malgré mes fonctions de secrétaire, et conscient des contraintes que cela représente.

Mon père, Grand Invalide de Guerre, était très impliqué dans les associations d'anciens combattants et dès mon plus jeune âge m'a inculqué le devoir de mémoire.

En janvier 2022 sur proposition du Président de la section de Cornouaille de la Légion d'Honneur, j'ai intégré les Amis de la S.M.L.H.

C'est pour moi un grand honneur de pouvoir me mettre à la disposition de la section autant que de besoin, principalement dans un domaine que je maitrise au bout de 9 années de pratique (porte-drapeau).

La déontologie du porte-drapeau implique beaucoup de devoirs moraux : Il est le représentant de son association à qui a été dévolu le très grand honneur de porter l'emblème de cette dernière. Sa tenue vestimentaire doit être irréprochable, et il en va de même de son positionnement lors des cérémonies patriotiques, offices religieux et obsèques.

 

Tiphaine DEMAIRY

Petite fille d’un ancien interné-résistant au stalag 369 du camp disciplinaire de Kobierzyn (Pologne), monsieur Henri DEMAIRY, il était évident pour moi de m’intéresser à la 2nde Guerre Mondiale et de m’impliquer d’une manière ou d’une autre dans le devoir de mémoire.
Rêvant depuis mes 8 ans de devenir pilote de chasse dans l’aéronavale, l’entrée au Lycée Naval de Brest était pour moi normale et indispensable à la réalisation de mon rêve. Lors de mon année de première (2011/2012), notre professeur d’histoire, monsieur PETESCH, nous a proposé de participer au Concours National de la Résistance. J’ai, bien entendu, répondu positivement et ai participé au concours tant individuellement que collectivement avec ma camarade Sarah GRESSIN, d’origine juive. Nous avons d’ailleurs eu la chance toutes les deux d’obtenir une Mention Spéciale pour notre travail. Cela a permis à notre établissement de se voir confier le drapeau des collèges et lycées lors de la cérémonie du 11 novembre 2012. C’est à ce moment-là que j’ai commencé à porter un drapeau.

Le préfet de l’époque, n’ayant pas pu être présent à la remise des prix départementale, avait convié tous les lauréats à la cérémonie du 18 juin 2012, à Quimper, pour nous féliciter. C’est à cette occasion que j’ai rencontré un ancien FNFL, monsieur Marcel HEUZEL, qui devint mon grand- père de cœur.

L’année suivante, lors de ma terminale S, j’ai voulu me représenter au concours dans l’espoir d’être sélectionnée au national et de représenter mon département et mon établissement à Paris. Une autre de mes camarades, Sterenn GAUTIER, m’accompagna dans ce projet. Nos travaux rangés dans une vraie TSF de 1934 furent effectivement envoyés au national par le comité départemental du concours et nous avons eu la chance d’être primées à Paris en 2013.

Suite à tout cela, et le drapeau des collèges et lycées ayant été confié à un autre établissement, j’ai cherché comment m’engager dans des associations patriotiques et continuer de porter les couleurs de nos anciens. J’ai donc rejoins diverses associations et portés divers drapeaux en fonction des besoins (Rhin et Danube pour le Souvenir Français, les FNFL, les officiers mariniers, la FNDIRP, etc...). Lors de l’enterrement de Marcel HEUZEL, j’ai eu l’honneur de porter son drapeau des FNFL pour l’accompagner lors de son dernier voyage comme je le lui avais promis. C’est à cette occasion que j’ai rencontré monsieur Claude POTTIER, porte-drapeau de la Légion d’Honneur du Finistère Sud à l’époque. En juin 2019, j’ai appris que ce dernier allait prendre sa retraite de porte-drapeau pour raison de santé et j’ai donc proposé de le remplacer. Le bureau de la SMLH 29S m’a reçu pour un entretien et a décidé de me faire confiance pour porter leurs couleurs. Depuis, j’ai l’immense honneur de porter leurs couleurs lors des cérémonies patriotiques.

Cette même année, en octobre 2019, j’ai aidé ma mère a reconstituer la FNDIRP Finistérienne pour que les déportés, les internés-résistants, les prisonniers de guerre et les patriotiques ne tombent pas dans l’oubli et que les honneurs leurs soient rendus de nouveau au même titre que toutes les autres associations.
En 2020, j’ai rencontré monsieur Christophe COCHU, président de la FDABCCC29 qui m’a proposé de rejoindre son association et notamment le pôle mémoriel de celle-ci. Le souvenir étant pour moi essentiel à la construction de notre société et de notre avenir, j’ai accepté.

Le 11 novembre 2022, je fêterai mes 10 ans de porte-drapeau et j’espère pouvoir porter encore longtemps les couleurs de tous ces hommes et femmes qui ont combattu, parfois jusqu’au sacrifice ultime, pour notre liberté, pour que nous restions français.
Au niveau professionnel, j’ai été diplômée d’une maîtrise (bac+4) en droit des personnes vulnérables en 2020. J’ai effectué une grande partie de l’année de Master 2 de cette même formation, mais je me suis rendue compte que j’avais besoin d’entrer dans le monde professionnel et voir la pratique du droit. J’ai donc interrompu ma dernière année d’études et me suis lancée à la recherche d’un emploi. En novembre 2021, l’association Agora Justice m’a contacté et je suis donc salariée chez eux depuis lors.

 

Christian FILEAUX

« Christian Fileaux, Breton de Rennes, après un passage de six années au sein de la Marine nationale, a fait carrière dans la police en région parisienne, en Alsace et en Bretagne. Jeune retraité, il a pu se consacrer à sa passion : l’Histoire.

 Historien et voyageur par goût, il aime partager ce penchant historique. Très impliqué dans le monde napoléonien, il a présidé la plus importante société d’histoire napoléonienne qui rayonne dans toute la France, l’Europe et jusqu’en Colombie.

 Consacrant ses loisirs à la recherche, l’étude des événements et des personnages les plus marquants du passé, il donne de nombreuses conférences que ce soit en mer, à bord des navires de croisières, ou à terre, dans les écoles ou divers groupements.

 Attaché aux masses de granit créant les institutions de notre pays, œuvres du Premier consul, puis Empereur Napoléon, il ne pouvait que s’intéresser à la Légion d’honneur, qui de sa naissance à aujourd’hui est restée liée à l’esprit de son créateur.

 Lorsqu’en 2018, la SMLH 35 lui a proposé d’intégrer les Amis de la Légion d’honneur, il a franchi le pas sans hésiter. Finistérien depuis peu, il a naturellement sollicité son transfert dans le Finistère Sud. »

Voir sa conférence le 3 novembre 2022

 

Daniel PICARD

Apprenti dès l'âge de 14 ans, puis salarié 5 ans, je m'installe comme artisan ; cela durera 34 ans, j'obtiens le titre de "Un des Meilleurs Ouvrier de France" Peintre d'intérieur en 1994.
Depuis cette date je suis investi dans la valorisation de la formation par l'apprentissage. Président délégué de la Société nationale des Meilleurs Ouvriers de France, (SnMOF), groupement du Finistère, depuis 21 ans, aujourd'hui investi bénévolement, responsable de l'organisation du concours Un des Meilleurs Apprentis de France (le MAF) dans le Finistère. Je démarche dans tous les centres de formations du département pour promouvoir le concours d'excellence MAF auprès de la jeunesse, ce concours est un véritable tremplin vers une insertion dans une vie professionnelle valorisante.

Approché par la SMLH du Finistère (les deux sections) pour participer aux « Olympiades de la jeunesse » dans le cadre du Centenaire, j’ai répondu présent et j’ai sélectionné des apprentis que j’ai accompagnés aux Invalides.

Le soutien à l’apprentissage fait partie des objectifs de la SMLH, le président de la section m’a proposé de rejoindre les « Amis de la SMLH » afin de participer à cette action très prometteuse.