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SMLH 29. Jeune sapeur-pompier, elle a été porte-drapeau pour les 80 ans du 8 mai 1945, à Pont-Croix

À bientôt 15 ans, Angélique Delaune est membre de la section des Jeunes sapeurs-pompiers du Cap-Sizun (Finistère) depuis quelques mois. Ce jeudi 8 mai 2025, elle a porté pour la première fois le drapeau de la Société des membres de la légion d’honneur, à Pont-Croix.
Depuis quelques mois, Angélique Delaune, bientôt 15 ans, a intégré la section des Jeunes sapeurs-pompiers du Cap-Sizun (Finistère). En accord avec le nouveau partenariat entre l’Union départementale des sapeurs-pompiers (UDSP29) et la section locale de la Société des membres de la légion d’honneur (SMLH Cornouaille), ce jeudi 8 mai 2025, elle a porté le drapeau de la SMLH.
Pourquoi s’être engagée comme jeunes sapeurs-pompiers ?
Depuis toute petite, j’ai toujours voulu aider les autres. Mais j’ai aussi besoin d’action et je suis très sportive. Mon conducteur de car scolaire, un ancien de l’armée, m’a parlé de son expérience. Je trouvais ça chouette, mais un peu compliqué à réaliser. J’ai passé les examens pour les jeunes sapeurs-pompiers et j’ai été admise. Cela me semble plus simple et plus accessible.
Comment se passe ta formation aux jeunes sapeurs-pompiers ?
Je ne suis qu’en première année et cela dure quatre ans. Il y a des règles à respecter, très strictes, pour la marche, le garde à vous, les grades qu’il faut nommer… Et on n’a pas droit au téléphone. On a fait des jeux de groupes au début, pour mieux se connaître. J’ai maintenant d’autres amis que ceux du collège. Pour l’instant, ça me prend quelques samedis et quelques journées. La prochaine sera le 14 juin, aux portes ouvertes du centre de secours.
Selon toi, que faut-il pour être pompiers ?
Cela demande d’être sportif, de savoir travailler en équipe. Rien ne se fait tout seul et il faut savoir s’adapter – les binômes changent à chaque exercice. Avoir les bons réflexes – quand on reçoit un message par exemple. Être réactif et gérer la situation – comme la peur du sang, le vertige. Ce qui m’importe, et ce qui compte beaucoup, c’est de s’entraider.
Et après la formation ?
À la fin des quatre ans, soit je reste volontaire, soit je passe professionnelle. Ma petite sœur a peur que je meure dans les flammes… Ces choses-là, on va apprendre à les gérer et, normalement, si notre apprentissage est bien fait, ça ira ! J’ai envie de sauver des vies.
